La création d’entreprise est une belle aventure. Mais elle peut parfois sembler effrayante. Pour tester son projet en toute sécurité avant même de créer sa propre structure, plusieurs solutions existent. Voici quelques pistes à étudier.
Vous disposez de solides compétences dans votre domaine et envisagez de vous lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Mais si l’idée de devenir votre propre patron vous séduit indéniablement, ce statut vous effraie quelque peu. Pour gérer au mieux ce qui peut être considéré parfois comme un saut dans le vide, certaines solutions existent. Des outils qui peuvent vous permettre de tester votre projet en toute sécurité avant même de créer votre entreprise. Certains dispositifs, comme le portage salarial, qui offre la possibilité de travailler en indépendant tout en bénéficiant du statut sécurisant de salarié, sont déjà bien connus du grand public. De même, pour prendre le temps de valider son projet, il est possible d’intégrer une couveuse d’entreprises.
Dans ce type de structure, les créateurs disposent d’un hébergement juridique. En clair, l’entrepreneur accompagné – le fameux “couvé” – vend et facture ses produits et services avec le numéro de Siret de la couveuse qui l’accueille, sans avoir besoin de s’immatriculer lui-même. Il peut bénéficier également d’un accompagnement personnalisé et de l’accès à des formations collectives et individuelles. Autant de clés qui lui permettront de se former progressivement au métier de chef d’entreprise, dans un cadre sécurisant. Pour vous guider dans votre parcours, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’Union des couveuses d’entreprises (jetestemonentreprise.com), organisme national présidé par un régional de l’étape, puisqu’il s’agit d’Emmanuel Dubié, directeur du BIC Crescendo, à Tarbes.
Devenir entrepreneur-salarié
Mais ce n’est pas tout. Au-delà de ces dispositifs, un autre statut peut permettre aux entrepreneurs en herbe de se lancer en toute confiance : celui d’entrepreneur-salarié au sein d’une coopérative d’activité et d’emploi (CAE). De quoi s’agit-il, exactement ? Là encore, l’idée est d’initier son projet dans un cadre sécurisant. Le statut d’entrepreneur-salarié permet en effet au créateur de percevoir un salaire et de bénéficier de la couverture sociale d’un salarié dit “classique”, tout en menant de façon indépendante sa propre activité entrepreneuriale. Le meilleur des deux mondes, en somme.
Par ailleurs, les CAE proposent aux porteurs de projets un précieux accompagnement administratif (comptabilité, versement du salaire, obligations fiscales, sociales et comptables…) et un soutien au quotidien. Bien entendu, intégrer ce type de structure a un coût. Mais c’est le prix de la sérénité et, bien souvent, du succès ! Pour en savoir plus, vous pouvez contacter la Fédération des Coopératives d’Activité et d’Emploi qui regroupe les différentes coopératives d’activité et d’emploi du territoire.