Depuis 30 ans, sur le Causse Méjean en Lozère, Takh s’attache à la conservation du plus ancien cheval sauvage et à sa réintroduction en Mongolie. L’association souhaite
à présent évoluer vers un modèle marchand, social et solidaire, pour préparer le retrait progressif de la MAVA, fondation pour la nature et soutien historique.
L’agence AD’OCC est aux côtés de Takh et de sa filiale Takh Développement, depuis plus de trois ans. Elle a accompagné, dans la durée, le projet global de transformation de son modèle économique, avec la Région Occitanie et les partenaires locaux.
Une visite de chantier s’est tenue récemment en présence de Muriel Abadie, Vice-Présidente de la Région Occitanie, et Aurélie Maillols, Conseillère régionale, aux côtés de tous les partenaires du projet.
Accompagner la transformation de son modèle économique dans la durée
Le nouveau projet se construit en étroite collaboration avec les acteurs locaux (commune de Hures-la-Parade, communauté de communes, PETR, Département, parc national des Cévennes et entreprises du causse Méjean) et les partenaires historiques de l’association. Ce travail est animé conjointement par l’ADEFPAT et l’agence AD’OCC en Lozère.
La participation de l’association à la Yess Académie de Villefranche de Rouergue, en 2021, lui a permis de construire et de formaliser un plan d’affaires pour valoriser l’expérience et l’important savoir-faire de son équipe au service de la connaissance de la biodiversité et des écosystèmes steppiques. Avec la crise sanitaire, la pertinence du positionnement se confirme. Le site de conservation du cheval de Przevalski sur le Causse Méjean en Lozère peut contribuer à structurer l’attractivité du territoire et à générer un développement équilibré.
Un projet innovant, bâti sur l’équilibre entre accueil touristique et travail scientifique
Sur le plan touristique, le projet consiste à ouvrir le site sans troubler les animaux et les écosystèmes qu’ils maintiennent. D’une part, le monde du cheval souhaite mieux connaître le comportement des chevaux dans le milieu naturel. D’autre part, il existe un public en recherche de « reconnexion à la nature » et d’une meilleure compréhension du bien-être animal.
Sur le plan scientifique, un réseau mondial d’universitaires est déjà constitué autour de Takh. Des acteurs publics et privés, concernés par la gestion d’espaces naturels et la biodiversité, sont en quête de sites d’observation adaptés à la recherche et à l’enseignement.
Il en découle, pour une grande diversité de publics professionnels et touristiques, une offre de services en médiation scientifique, sciences participatives et encadrement de programmes de recherche en sciences de la conservation, rendue unique par l’expérience sensorielle et l’émotion produites par l’immersion dans le site caussenard.
Valoriser le patrimoine local culturel
L’investissement global porté par la société d’exploitation, d’un montant total de 2,7 M€, comprend la restauration d’un important patrimoine vernaculaire, identifié au patrimoine « Causses et Cévennes » par l’UNESCO. Près d’une dizaine de bâtisses seront restaurées dans les hameaux du Villaret et de Nivoliers. Un espace muséographique, une espace de restauration, un espace d’interprétation du paysage, une boutique, les locaux dédiés aux activités scientifiques et des hébergements sont programmés.
L’ensemble est soutenu par l’Etat au titre du Plan de relance, et par la Région Occitanie à travers le Fonds Européen de Développement Régional mobilisé par sa Direction de l’Economie Locale et du Tourisme, ainsi que par les collectivités locales (Département, Communauté de communes) et LEADER.