Hélène Vié est fondatrice du « Jardin d’Elen » pour les marques « La Maison de la Violette » et « Jardin confidentiel – Recettes de beauté ». Son témoignage est issu d’une sensibilisation sur l’innovation organisée par le ResO Innovation.
Pouvez-vous nous présenter votre entreprise ?
C’est en 1993 que j’ai créé ma 1ère entreprise dédiée à la Violette de Toulouse. Passionnée par cette fleur, mon idée principale était de créer une véritable filière regroupant les producteurs, industriels et utilisateurs de la Violette. Le but premier était d’initier la Recherche et le Développement autour de la fleur pour améliorer son image auprès des consommateurs.
Au fil des années, avec une quarantaine d’artisans régionaux français au savoir-faire unique, nous avons imaginé des gammes de produits très variés. Des produits comestibles gourmands (confiserie et épicerie fine), des parfums pour le corps et la maison, ou encore des produits cosmétiques autour de la Violette, vendus aussi bien en France qu’à l’étranger.
En 1998, nous avons même restauré une péniche sur le Canal du Midi pour y exposer nos produits. Le parfum « Un air de Violette » s’est imposé sur le marché en poursuivant notre stratégie : celle de développer une filière avec des artisans compétents. Ce lieu désormais touristique a été recensé aux journées du Patrimoine dès 2001 et classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Mais tout cela n’a été possible que parce que nous étions bien entourés. C’est pour cette raison que nous avons fait appel à l’agence AD’OCC pour notre projet. Équilibre et optimisme étant les deux principaux ingrédients pour réussir dans le domaine de l’innovation.
Présentez-nous votre projet innovant
Avec l’intention de continuer à valoriser la violette, nous avons lancé un programme de R&D pour mieux connaître la plante et ses vertus. C’est ainsi qu’avec la société Version Organique, nous avons pu développer, après de nombreuses recherches, une gamme de cosmétiques « Jardin confidentiel » à base de violettes de Toulouse. Ces produits sont distribués sur Internet, sur la péniche, à l’aéroport et dans quelques pharmacies.
Pourquoi avez-vous fait appel à l’agence AD’OCC ?
Je me suis rapprochée des équipes Innovation de l’agence AD’OCC car, pour l’ensemble de mes projets, j’ai eu besoin de conseils notamment en ingénierie de projet, en financement, pour l’obtention d’un brevet ou encore lors de mes recherches. L’agence m’a également permis d’entrer en relation avec des partenaires (laboratoires et entreprises régionales) et de comprendre les contrats juridiques & accords de consortium notamment.
Mes échanges avec l’agence m’ont été salutaires pour accepter qu’un tel projet, au-delà de l’aspect financier, était un véritable investissement en temps. Et cela m’a permis de prendre du recul sur l’ensemble de ces projets, d’avoir un regard extérieur et bienveillant.
Quel accompagnement a été mis en place par AD’OCC et que vous a-t-il apporté ?
En complément de ce qui a été dit précédemment, et plus concrètement, l’agence m’a accompagnée, par exemple, sur certains financements dans le cadre d’un programme de R&D collaboratif. Elle m’a aidé à ordonner mes idées, à aller sur des pistes d’investigation auxquelles je n’aurai pas pensé. J’y ai appris la patience due aux lourdeurs des protocoles techniques, administratifs, 8 ans d’attente qui m’ont permis de réaliser un produit final 100% Occitanie, haut de gamme et respectant les circuits courts de fabrication.
Quelles sont vos perspectives d’évolution de votre innovation pour les années à venir ?
J’ai deux perspectives d’innovation : une à court terme (3 à 6 mois) et l’autre à plus long terme. C’est enthousiasmant de toujours avoir envie de se réinventer et AD’OCC nous aide à faire en sorte que nos idées rencontrent un marché pour répondre à un besoin réel. L’agence nous offre un cadre indispensable à l’évolution de nos innovations dans l’entreprise.